Parfois, j’ai l’impression d’être en sursis.


tristesse

Et je n’ai pas tout à fait tort. On est tous en sursis de vie. ( en bref, tu peux mourir dans une heure.)
Et moi, je me sens en sursis de bonheur.
Comme si ce bien-être que je perçois par vague ne pouvait être qu’éphémère.
Je le respire à fond, comme si je craignais qu’il ne disparaissent demain.

Je me dit, « c’est trop beau pour durer »,
il va forcement y avoir une autre tuile qui va me tomber dessus.
Je scrute le ciel, d’un œil suspicieux, m’écarte de la route,
je me dit,  » la prochaine, c’est sûr, c’est pour ma pomme ».

Au final, cette trace de noirceur et de peur, est-ce que ça ne ternit pas un peu mon bonheur ?

Alors, je relativise le moindre tracas. Pas que je sois optimiste, loin de là.
Au contraire, c’est mon coté pessimiste qui me fait anticiper des jours mauvais, qui me pousse à profiter à fond de chaque moment de bonheur.
Et à culpabiliser dès que j’ose me plaindre.

Ça te fait ça, à toi aussi ?
Ou pas ?

Anya

rond hcrond fbrond inspilia

 

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18 réponses à “Parfois, j’ai l’impression d’être en sursis.

  1. Je connais ce sentiment. J’ai essayé de le décrire dans un de mes articles « Je suis heureuse » et quelqu’un m’a laissé le commentaire suivant « …Le bonheur, c’est un collier de perles, des instants séparés qu’on enfile, une succession de petites choses. Plus on les cultive, plus on savoure chaque instant, plus on a de perles à enfiler. Redouter le prochain coup dur, tempérer ses ardeurs, c’est vivre dans la peur… refuser de souffrir, c’est refuser de vivre.. » Je suis d’accord avec ce commentaire. Bien sûr qu’il y a des hauts et des bas, et quand tout va bien, on se doute qu’il arrivera des jours où ça ira moins bien et c’est justement la raison pour laquelle, il faut profiter de ces petits moments de bonheur…

    • c’est un joli commentaire qu’on t’a laissé, et ca résume assez bien ce qu’est le bonheur finallement.
      Merci de me l’avoir retranscrit et merci de ton petit mot !

  2. Je lis et j’entends beaucoup de personnes qui disent la même chose : la peur que le bonheur ne dure pas, s’attendre forcément à une merde qui arrive juste après. Je ne pense pas du tout comme ça, comment apprécier le moment présent si on pense déjà au futur proche ? Pour que le bonheur dure, je crois qu’il faut y travailler, c’est-à-dire ne pas se relâcher en se disant qu’il est acquis, par exemple. Si on s’attend à ce qu’une merde arrive, c’est certain, elle arrivera !

    • c’est pas tellement que j’attend la poisse,
      c’est que je veux profiter pleinement, entierement du peut-etre répis qui m’est donné.
      Je ne veux pas que lorsque qu’une merde me tombera dessus, que le quotidien sera plus sombre (et la vie est souvent une succession de période sombre/lumineuse), je ne veux pas regretter et me dire « mince, a cette époque là, tout allait bien et je n’ai pas sû l’apprecier a sa juste valeur »

  3. Coucou,
    effectivement on a tendance à se dire que le bonheur est en édition limitée, que la roue tourne (que ce soit dans un sens ou dans l’autre).
    Mon conseil pour toi – que j’essaie d’appliquer un maximum moi même, vivre le moment de bonheur pleinement, et quand quelque chose va mal, toujours essayer de voir le positif dans tout (c’est pas évident, mais maintenant j’y arrive).
    Exemple : je n’ai pas eu un job que je voulais vraiment, je suis triste. Le positif : ça ma montré ce que je voulais vraiment, ce pourquoi j’étais faite + cela m’a permis de comprendre ce qui allait et ce qui n’allait pas pendant mes entretiens d’embauche, etc.
    En gros, transformer les moments de poisse en expériences positives. Ainsi on les redoute moins 🙂
    Je ne sais pas si j’étais très claire ..

    • j’aime bien ton expression, »bonheur en édition limité ».
      Je suis pas sure de m’etre bien exprimée dans mon article, que j’ai écrit spontanéement sans vraiment me relire(bouhhh pas bien !), mais je profite a fond de tous les moments positifs, justement parce je sais que cela peut ne pas etre éternel.

      mais c’est vrai qu’en ce moment, je suis dans une bonne période, j’en ai conscience et j’en suis heureuse !

  4. Pendant des années, j’ai eu les memes pensées que toi : je me disais que je mangeais mon pain blanc, qu’un jour une catastrophe allait me tomber dessus, que forcément les choses tournent… et puis, c’est arrivé. Voilà 6 ans que je vais de chagrins, en deuils et maladies.. et maintenant, je me dis la même chose en sens inverse. Je me dis que c’est bon, là j’ai payé, j’ai eu mon compte et que la roue va tourner dans l’autre sens forcément, que les jours heureux vont revenir.

  5. A force de se prendre des claques dans la vie on se forge une carapace histoire de ne plus souffrir autant quand viendra la prochaine. Je fais ça constamment et je m’en bouffe d’angoisse. Je te comprend que trop bien.

  6. Je ressens souvent le même sentiment et j’en avais d’ailleurs fait un article « Et si j’avais peur du bonheur? ». Je crois que lorsque l’on vit des choses difficiles qui se succèdent on a souvent peur. Mais maintenant j’essaie de vivre dans le présent en me disant que de toute façon vivre est un défi et on ne sait jamais de quoi demain sera fait alors comme je le disais sur mon blog : » « Il ne faut pas avoir peur du bonheur. C’est seulement un bon moment à passer. » bisous

  7. Je me demande si on n’est pas tous un peu pareil à ce dire que le bonheur n’est que éphémère et ne dure jamais. On vis plus souvent dans la peur du lendemain, alors que l’on devrait se réjouir du moment présent. Et pourquoi devrait il arriver une tuile, pourquoi ne pas essayer de se dire « demain c’est sûr je serai heureuse et ça jusqu’au bout »

  8. Comme tu as pu lire et constater dans mon merveilleux dernier article respirant la joie de vivre et le bonheur … hurm! (oui je suis ironique ^^ ) je savoure chaque seconde de bonheur intensément ^^ Car, effectivement je ne suis jamais à l’abris d’une tuile donc, je suis heureuse? Je le vis et je le dis ^^ Et encore désolée de t’avoir fait pleurer é.è Des bisous ^^

  9. J’ai appris à siroter chaque moment de bonheur, j’essaye de relativiser les tracas car avant je me stressais pour des petites choses du quotidien comme prendre un rendez-vous par exemple. C’est fou ! Maintenant ca va mieux, je prends sur moi et je bois des tisanes de passiflore, ça calme ^^.

  10. Oui, et non…
    Quand on y réfléchit bien, on ne peut pas nier que la vie n’est faite que d’une succession de moments plus ou moins (mal)heureux…
    C’est la vie, et on s’y attend forcément plus ou moins. Mais pour avoir pratiqué le pessimisme (j’appelais ça du réalisme, mais le fait est que je ne focalisais QUE sur les moments déplaisants de ma vie) Je trouve qu’il ne fait pas avancer…
    Oui, il y a des mauvais moments (et indéniablement tu en as eu ton lot ces derniers temps, d’où peut-être ces questionnements) mais il faut savoir aussi savourer les bons aussi infimes soient-ils. Pour pouvoir continuer, se construire, progresser, espérer, vivre!
    Et je sais qu’écrire 3 petits bonheurs par jour ça peut paraître un peu forcé, idiot ou futile… Mais la preuve est là, on a envie de continuer plus de 5 jours! C’est que ça nous fait du bien, non?
    Bises

  11. Je te comprends, j’ai toujours peur que le bonheur ne dure pas… La crainte que si tout va bien, il va forcément se passer quelque chose de mauvais qui fera que ce joli équilibre va se ternir. Mais au final, je pense qu’il faut essayer de voir les choses de façon positive et de profiter au jour le jour, sans se soucier à outrance de ce qui pourrait arriver (après ça reste plus facile à dire qu’à faire, je l’admet)

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