Crise de désencombrement, suite et fin. # 1 mois, 1 challenge


C’était mon défi de mars … que j’avais bien entamé en triant toute la garde-robe.

Il restait … tout le reste de l’appart’  !!

Sur avril, on a donc finir le tri, amené 5 cartons de vaisselles, fringues, sacs, bibelot, livres … en tout genre à Emmaüs.
Se sentir délestées ! Soulagées ! Mais à un point !

DESENCOMBREMENT

Le truc,comme pour les vêtements, c’est de regarder l’objet, et se demander si oui ou non, on s’en est servi dans l’année.
Si non … aucune raison qu’il soit utile l’année qui vient.
Si au final, tu en a quand même besoin … y’a des sites pour s’en procurer ( donnons.org, ou achat d’occas’).

Un shéma bien pratique, même si nous, on a fait plus à l’instinct :

Par contre, oui, ça prend du temps.
Deux mois qu’on s’y mettait 1 matinée par semaine (le samedi)…
Et la période « stockage dans le salon » était oppressante, on a vu s’accumuler au même endroit, toutes ces choses enfouies dans les placards dont on ne se servait plus …

On en a bavé, mais à priori, on ne devrait plus avoir à refaire ce genre de tri pendant un moment. Nous sommes désormais dans une démarche de non-consommation qui va éviter toute forme d’accumulation.

Désormais, on se sent réellement allégé, davantage centré sur l’essentiel.
Je crois que c’est un peu la définition, et le but du minimalisme, non ?

Et pour finir, une longue citation de Dominique Loreau :
Tiré de « L’art de la simplicité » (Marabout), « L’art de l’essentiel » (Flammarion)

« Les gens consomment, acquièrent, accumulent, collectionnent. Ils « ont » des amis, « possèdent » des relations, « détiennent » diplômes, titres, médailles… Ils croulent sous le poids de leurs possessions et oublient ou ne réalisent pas que leur convoitise les transforme en êtres sans vie, parce que assujettis à des envies toujours plus nombreuses.

Bien des choses son superflues mais nous ne le comprenons qu’au moment où nous en sommes privés. Nous en usions parce que nous les avions, non parce qu’elles nous étaient nécessaires

Il ne s’agit pas d’éliminer ce qu’on aime, mais de se débarrasser de tout ce qui ne contribue pas ou plus à notre bonheur.
Si l’on jette ce qui ne sert à rien, on ne gaspille pas. C’est en gardant cette chose, au contraire, qu’on gaspille.

Il faudrait économiser pour pouvoir moins travailler et non pour dépenser.

Quand le fouillis est trop dense, trop compact, on ressent de l’oppression, de l’inconfort. Ce qui fait la valeur de quelque chose, c’est le fait de pouvoir s’en servir, d’y accéder instantanément

Le recyclage est un faux problème. Si l’on ne consommait pas tant à tort et à travers, il n’y aurait pas à recycler

Pas le temps de faire le tri ? Mais vous avez le temps de dépoussiérer, arranger, réarranger, déplacer, aller faire du lèche-vitrines ou les soldes !

(note d’Anya : ou de flaner sur facebook, de checker vos réseaux sociaux, de jouer aux jeux vidéo …)

Si nous changions nos habitudes de consommation, les entreprises auraient à changer leur méthode de production et de vente.

Aussi simpliste que cela paraisse, l’acte de consommer moins est probablement l’engagement le plus radical qu’une personne puisse prendre à un niveau individuel pour sauver la Terre.

Quand nous achetons, cela signifie que nous utilisons les ressources de la planète. Pour faire des hamburgers, il faut des grains de blé, de l’eau, des fertilisants, des pesticides, de la terre, de l’huile, du bœuf, des arbres, du plastique, du gaz, de l’électricité, des usines d’emballage…. nous desséchons les réserves de la planète en eau

La simplicité, ce n’est pas éliminer tous les désirs, c’est apprendre à ne pas se laisser contrôler par eux. C’est s’abstenir de les multiplier « 

 

Anya

rond hcrond fbrond inspilia

 

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16 réponses à “Crise de désencombrement, suite et fin. # 1 mois, 1 challenge

  1. Merci, Anya, pour cet article, et bravo à toi pour cette démarche. Même si ça fait un moment que j’ai arrêté le surconsommationet limité les déchets (je fais mes cosmétiques et mes produits d’entretien moi-même, je ne mange plus d’aliments en barquette ou trop transformés, etc), j’ai encore du mal à désencombrer. J’ai beaucoup de livres, souvenirs divers etc, et autant virer des vêtements ne me pose aucun problème (j’en achète peu car le shopping m’ennuie, et je les garde longtemps, certains de mes pulls et t-shirts ont entre quinze et vingt ans, voire plus pour certains que j’adore vraiment, et ça me convient bien de cette façon), autant les livres, magazines, vieux papiers…, j’ai du mal ! Mais je m’y mettrai sûrement… un jour 😉

  2. Merci, Anya, pour cet article, et bravo à toi pour cette démarche. Même si ça fait un moment que j’ai arrêté le surconsommationet limité les déchets (je fais mes cosmétiques et mes produits d’entretien moi-même, je ne mange plus d’aliments en barquette ou trop transformés, etc), j’ai encore du mal à désencombrer. J’ai beaucoup de livres, souvenirs divers etc, et autant virer des vêtements ne me pose aucun problème (j’en achète peu car le shopping m’ennuie, et je les garde longtemps, certains de mes pulls et t-shirts ont entre quinze et vingt ans, voire plus pour certains que j’adore vraiment, et ça me convient bien de cette façon), autant les livres, magazines, vieux papiers…, j’ai du mal ! Mais je m’y mettrai sûrement… un jour 😉

  3. Dominique Loreau et surtout Karen Kingston ont changé ma vie… vraiment… je reviendrai juste sur un point (je parle assez du tri sur mon propre blog ^^) : celui du stockage de ce qui va être jeté, vendu, donné : cette période est effectivement très décourageante ! à mon sens, c’est le moment critique où tout peut « s’écrouler »… J’ai la chance d’avoir de l’espace… d’un autre côté l’espace favorise la procrastination… Mais tu as raison, on se sent mieux !

    • oui, j’avoue que la phase « j’entasse tout dans le salon » a été difficile … mais en meme temps, ca nous motivait a avancer dans le tri, pour pouvoir retrouver de la place en emmenant tout chez Emmaüs ensuite !

  4. Oh làlàlàlàlà j’aime ! J’adore ! Autant l’image que le texte que tu cites.
    Ok donc j’ai besoin de ce bouquin. Je vais essayer de le troquer quelque part !
    Et je trie aujourd’hui pendant 15mn, c’est décidé !

  5. J’ai également profité de mon emménagement pour faire un tri monstrueux dans les vêtements. Les miens comme ceux de mon homme. Même chose pour les bibelots. La vaisselle va suivre, parce que mine de rien, j’ai quand même les mêmes assiettes que je n’utilise plus depuis l’université

  6. Coucou ! J’adore le faire de temps en temps. Difficile de se débarrasser de toutes ces petites choses que l’on utilise jamais mais « on sait jamais » 😉 Bisous. La Brune.

  7. Aahh ! Je me sens moins seule à être quasiment démotivée par ce tas d’immondices qui traînait dans mon salon et qui rendait la circulation difficile. J’ai mis énormément de temps à aller à Emmaüs. Des semaines TT. Je trouvais pas le temps et j’avais peur de manquer. En fait, moi ça fait des mois que je suis dans l’optique tri. J’y vais à pas de fourmis mais j’avance… J’optimise les rangements au passage, du coup mon tri est utile à ça.
    J’ai eu un ptit challenge avec le vidage de la maison de mes grands parents pour cause de décès, j’ai fait attention mais je suis revenue avec plein de trucs. (J’ai ramené des tonnes de cristaux de soude de ma grand mère! >< )
    Je suis contente de moi quand je vois que mon nombre de cosmétique a réduit. Ma cuisine est plus fonctionnelle maintenant (enfin c'est relatif…).
    Personnellement, il y a quelques petits benefices mais je crois que je suis pas encore au bout du tunnel. Ptet que je laisse entrer trop de choses ? Pourtant j'ai pas l'impression d'acheter plein de trucs.
    Enfin bref, tout est lié un peu j'ai l'impression. No poo, minimalisme, zéro déchets, et ça avance en synergie.
    Je viens de découvrir ton blog suite à ton poste sur ton bilan sur le défi végé 🙂
    Bon courage !

  8. Pingback: It was a gOOd wEEk ! #33 | EclectiK Girl·

Un p'tit mot ? Merci ^_^