Voyage : planifier ou improviser ?


Avec mes quelques articles sur la prépa de mon voyage à Rome, tu as pu remarquer à quel point je suis OR-GUA-NI-SEE.
Hyper prévoyante. Pour le Japon, j’ai pas encore de date que tout est prévu.
Islande, pareil (mais pas sur le blog pour le moment).
Avant même d’y avoir mis les pieds, je sais où aller, quel bus prendre, où et quoi manger.
Dans mon planning de visites, peu de place pour l’improvisation.
Ha si, balade et flânerie, je nous les aient programmé les deux derniers jours, lorsqu’on connaitra très bien la ville.

Tu vois, tout est carré, cadré, listé,délimité.
Parce que ça me rassure, simplement…
Je ne parle pas un mot d’Italien, mais ce n’est pas qu’une question de langage, car lorsqu’on est partie visiter les Landes et le Pays Basque, j’avais tout planifié pareil.

Donc, pour être tranquillisée (deux filles en vadrouille … oui, je suis peut être parano, mais moi, je flippe), certaine de ne rien louper, « rentabiliser » le séjour …
Bref, on est pas loin de la recherche de la performance, voire de la perfection.
Mais c’est pareil pour mon alimentation, ma santé ect … je fais des planning de mes no poo, de mes menus, j’étudie quel traitement alternatif me conviendrait le mieux avant de songer à l’allopathie …
Okey, ça, c’est dans ma vie quotidienne. Mais pour les voyages …
C’est se créer des souvenirs.
C’est se laisser surprendre par l’inconnu et l’imprévu.
C’est se laisser gagner pour une atmosphère particulière, c’est s’enrichir de rencontre, déconnecter et se laisser à être soi-même.

Se laisser guider …

Alors, est-ce qu’en planifiant tout, en m’informant trop sur les choses à voir, à faire, je ne le gâche pas un peu le plaisir de l’émerveillement ?
A tout quadriller, est-ce que n’empêche pas l’inattendu ?
A courir partout, ne vais-je pas éloigner les opportunités de rencontres enrichissantes ( de globes- trotteurs, d’habitants qui nous feraient partager leurs réels mode de vie) qui font le charme des voyages ?

J’admire ceux qui parviennent à voyager sans filet de sécurité, qui partent du jour au lendemain, qui ne prévoient rien, qui ne craignent pas de se perdre, qui osent s’aventurer hors des sentiers battus des parcours touristiques, ceux qui au final, côtoient l’authentique.

Ces gens là, je conçois que les voyages changent leurs vies, car ce n’est alors pas seulement un voyage géographique, c’est aussi un voyages de l’âme, si je puis dire. Certains partent, et ne reviennent pas. Des globes trotteur qui ont fait du voyage leur mode de vie.

Mais même, sans aller jusque là;
de temps en temps je devrais m’organiser (rhaa je suis incorrigible !) pour me garder une semaine par an de vadrouille improvisée.
Plouf plouf, ce sera là !
Go other there, une capitale, mais en gardant à l’esprit que ce n’est pas interdit de louer une voiture pour se perdre en campagne et prendre un verre dans une brasserie choisie au hasard …

Tu vois ce que je veux dire, quand j’évoque le fait que je peux me priver  de belles choses à trop tout planifier ?
Comment tu conçois, toi, tes voyages ?

Anya

rond hcrond fbrond inspilia

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11 réponses à “Voyage : planifier ou improviser ?

  1. Coucou!! je suis comme toi je planifie tout et surtout les voyages! Bon après je ne lis pas trop de choses sur les endroits que je visite avant d’y aller pour garder la surprise et lire le guide directement sur le site ou le soir en rentrant. Mais il n’y a rien de mal à être organisée, au contraire je pense que comme ça tu fais plus de choses!! Et bien sur réserve une journée sans rien noter ou juste des idées mais pour laisser libre à vos envies:)

    En tout cas j’ai fait Rome en Octobre dernier et j’ai adoré!! Tu as bien de la chance 🙂

  2. Hello Miss
    Je comprends tout à fait ton questionnement.
    Je suis du genre à hypertexte organiser certains aspects de ma vie tandis que d’autres. Sont totalement chaotiques.
    Je faisais énormément de listes. Ça a fini par me stresser, j’ai arrêté et là j’y reviens.
    Je crois que le besoin d’organisation viens à la fois de mon éducation et du fait que l’ignorance, l’incertitude me stressent mais aussi parce que je suis curieuse de savoir ce qu’il y a, ce qu’il y a à faire, à voir et en plus je suis peureuse et je pense toujours au pire donc les renseignements et la planification sont rassurants.
    Pour autant j’ai envie de sérénité de spontanéité et de profiter de ce et ceux qui m’entourent du coup j’essaie de faire des compromis mais évolutifs d’un voyage à l’autre. Par exemple je planifié bien mon hébergement mais je m’autorise à acheter un vol au dernier moment tant que je peux modifier les dates d hôtel. ..
    Je cherche les activités possibles sur place mais je ne m’inscris pas à 50 visites organisées. Si c’est encore possible sur place et que j’ai un bon feeling je tente sinon je monte dans un bus et je promène au hasard ou je vais au marché et je me laisse guider par les bruits les couleurs les odeurs.
    J’évite de passer mon temps à prendre des photos pour profiter de l’expérience, bavarder avec les gens, regarder…
    J’aimerais pouvoir partir en frère style complet mais c’est encore trop effrayant pour moi.
    Un jour… en attendant je m’accroche à ma liste de voyage (les trucs à faire avant et à emporter) et de numéros utiles.

  3. Moi c’est pareil j’aime bien quand c’est carré, mais pour une fois je vais faire de mon prochain voyage quelque chose de plus spontané… Je te dirai comment ça s’est passé au retour 😉
    J’ai décidé de laisser un peu de leste car je me suis aperçue au cours des derniers trips que finalement ça ressemblait davantage à cocher des cases genre « ça c’est fait » qu’à vraiment apprécier! Bref, affaire à suivre 🙂

  4. C’est drôle ce que tu dis là. Je suis plutôt comme toi et mon mari « sans filet » minimum les hôtels réservés et c’est tout.
    Comme lui ne supporte pas trop d’organisation car ça le stress (étonnant mais vrai) je me force à ne pas trop étudier les guides touristiques. Je note que les grandes lignes : envies d’aller à … avec la distance, les horaires et adresses et c’est à peu près tout.
    Profite au maximum en tous cas mais pas forcément avec un planning trop chargé pour pouvoir savourer, respirer, t’imprégner des lieux.

  5. Coucou, ton post est intéressant…Personnellement je suis adepte du juste milieu. Je planifie les grandes lignes ( billets, hôtel, voiture…) pour une forme d’assurance sur le bon déroulement des choses et aussi pour un aspect financier. Une fois sur place, c’est l’improvisation, selon l’envie du moment, les conseils des gens que l’on rencontre, l’état de fatigue. Après je pense que pour le voyage de l’âme est surtout une question d’ouverture d’esprit. Je connais beaucoup de personnes qui voyagent beaucoup dans mon entourage. Des voyages pourtant aux antipodes de ce qu’ils vivent au quotidien mais qui malheureusement reviennent avec leur a priori de départ et d’autres qui n’ont pas l’occasion de partir souvent et qui voyagent à travers leurs lectures, leur culture et sont parfois bien plus curieux des choses…. Désolée j’ai été un peu longue ^^

  6. Eh bien dis donc, nous sommes à l’inverse….
    Moi je ne planifie que si j’y suis obligée, et uniquement les grandes lignes…
    Sinon quand je peux, je pars comme ça… Du jour au lendemain (nan mais j’suis partie au Sénégal sans passeport et trop tard pour avoir le temps de me faire vacciner contre la fièvre jaune quand même)…

    Avec des moyens je partirais n’importe quand, je choisirais un avion en tirant à la courte paille, je roulerais toujours tout droit sans m’arrêter !!!

    • comme quoi, d’une personne à une autre …
      Mais je me soigne, ce week end on est parties sans trop rien prévoir (juste l’adresse d’un parking camping cariste. On a pas de camping car, mais un utilitaire récemment aménagé, pour pouvoir justement partir à l’arrache sans avoir a payer d’hotel ^^)

  7. Je suis très même trop organisée pour les vacances , je prévois le tout car sinon je suis stressée .Mais à côté de ça je rêve de partir quelque part comme ça sur un coup de tête et de suivre la vie ..un sac à dos et allons y ^^

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