La veille, j’entendais une interview de cet auteur à la radio. Je me suis fait la réflexion que souvent, je voyais ses ouvrages sur les étals des braderies. Le lendemain, dimanche, balade à un vide grenier, et forcement, je trouve un de ses livres pour 50 centimes.
Je viens d’en terminer la lecture, j’ai plutôt bien aimé.
Le fond de l’histoire :
Un attentat suicide en Israël. Un médecin découvre que c’est sa femme qui en serait l’auteur.
Ils sont d’origine palestinienne, mais il est naturalisé israélien, preuve de sa totale intégration.
Déni. Humiliation. Colère. Le docteur va devoir affronter une succession d’état d’âme et d’événements qui vont le forcer à évoluer. Ou pas.
Je ne spoile pas d’avantage, mais l’intérêt de ce livre, c’est de nous faire découvrir un mode de pensée qu’on ne soupçonne pas, car on n’y est aucunement confronté.
Il ne s’agit pas de pardonner ou d’encenser les terroristes qui se font exploser dans les lieux publics pour faire entendre leur cause; il s’agit de comprendre le pourquoi du comment. Et prendre conscience que les fondements sont tellement ancrés générationnellement que ça paraît mission impossible de voir un jour la paix s’établir sur ces territoires.
Peut-être que ce livre est porteur d’un message d’espoir, mais moi j’en suis ressortie découragée.
Voilà pour le fond.
La forme :
J’ai relevé au moins quatre coquille dans le texte. C’est agaçant, surtout qu’il s’agit d’une grande maison d’édition, ils ont du personnels pour relire et corriger les ouvrages, non ?
Sinon, j’ai trouvé les tournures de phrase parfois longues et descriptives. Pas du Balzac non plus (ouf, oserai-je dire) mais j’ai parfois été obligée de reprendre la lecture au début du paragraphe. Je n’ai pas été happée par la narration, comme ça peut être le cas pour un Murakami ou un Pancol …
Verdict : pas un coup de cœur inconditionnel, mais lors d’une prochaine braderie, je me laisserai tenter par d’autres ouvrages de cet auteur.
Anya
EclectiK Girl 
J’aime beaucoup cet auteur et j’ai beaucoup aimé ce bouquin ! Il n’est pas parfait certes, je pense qu’il aurait pu encore plus développer mais ça donne déjà une bonne idée de toute cette « absurdité » si j’ose dire… Dans le même genre, mais en film, possible que je t’en ai déjà parlé et possible que tu aies déjà fait une chronique dessus, dans ce cas toutes mes excuses, il y a « The Bubble » de Eytan Fox, un incontournable absolument génial !
il faut que je lise au moins 2 autres ouvrages de cet auteur pour déterminer si j’aime ou pas le style Khadra !
The Bubble, et bien je l’avais sur ma clé USB depuis des mois, et je l’ai vu avant-hier !
Très émouvant, qui permet aussi de s’immerger et de comprendre, mais mince, fleur bleue que je suis , j’aurais aimé une autre fin (oui, je sais que dans la vrai vie, tout ne finit pas toujours bien mais … snif quoi !)
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