Je suis Flexitalienne (et … oui. Je viens d’inventer un mot).


Une Inspilia

Végétalienne à la maison, et omnivore à l’extérieur.
VGL à 95%. (oui, j’ai calculé). Flexitalienne.

vagetarien

Car oui, le discours de Gary Yourofsky m’a chamboulée.

Il peut difficilement en être autrement.
C’est un bon narrateur, il a de l’humour, et ce qu’il énonce, ce sont des choses que j’avais certes lu de parts et d’autres, mais il les synthétise tout, en une heure de temps.
Cette vidéo, je l’ai vu tourner sur de nombreux blog, sur des profils FB.
J’en avais regardé quelques minutes, mais la perspective de rester inactive devant l’écran pendant une heure … mais surtout, je n’avais pas envie de me faire convaincre.
Pas envie de changer.

J’avais même rédigé un article en ce sens, il y a plus d’un an. Je ne l’ai publié que le mois dernier, alors que j’avais déjà vu cette vidéo, et donc déjà pris ma décision, mais il me semblait important de le mettre en ligne malgré tout, pour montrer mon évolution.

Lorsque dans les groupes facebook, sur les blogs, je voyais des végétaliens qui méprisaient les végétariens, des végatariens qui agressent les flexitaliens … ça me saoulait. (et ça me saoule toujours hein !)
Parce que déjà, être flexi / végétarien … c’est bien.
Oui, c’est vrai, c’est un considérable effort, je le maintiens.
Mais une fois qu’on sait.
Qu’on a concrètement conscience de ce qu’engendre la consommation d’œuf, de lait, de fromage …

Bien sur, la mort est moins visible dans ces produits là que dans le morceau de viande qui trône dans l’assiette.
Mais elle est pourtant bien présente.
C’est cela que je n’avais pas compris.
Dans son discours, Gary Y. balaye tous les aspects des conséquences de la consommation de produits carnés :

La souffrance animale.
Et le dire n’est rien. Se mettre à la place …
Imaginer des être humains subir le même traitement.
Se rendre compte des 53 MILLIARDS d’animaux torturés et massacrés, par AN.
Se prendre les images en pleine face, se forcer à ne pas détourner les yeux comme je le fait d’habitude.

– La santé.
Ostéoporose, cancer, maladie cardio-vasculaire, acidification du corps … tout simplement car notre corps n’est pas conçu pour assimiler des produits animaux. Il s’adapte, oui, mais au détriment de notre santé.
De plus, il semblerait que nous avons un intestin, une mâchoire, une dentition et un instinct d’herbivore.
Une interview d’un diététicien, au sujet du végéta*isme et de la santé :

– L’écologie.
Gary ne détaille pas ce point, mais moi je te le dis. Les élevages intensif sont une source considérable de pollution et de gaspillage en eau.

– L’humanitaire.
Pense à tous ces végétaux (blé, riz, soja…) qu’on donne à ces milliards d’animaux, qui pourraient nourrir 6 milliard d’humains qui meurent de faim …

Si vous hésitez, si vous sentez que vous avez besoin d’un déclic, écoutez et regardez le discours de Mister Gary.

Parce que ça va vous changer, forcément.

Et moi, là dedans ?
La semaine avant de voir ce film, je prenais la décision ferme et définitive de ne plus acheter et consommer de la viande à la maison.
Je me laissais le temps de m’adapter, en gardant la possibilité de manger du poisson une ou deux fois par semaine.
Et pour les repas à l’extérieur (resto 1 fois par mois, vacances, et repas chez les gens), j’envisageais de manger de tout, en privilégiant le végétal dès que c’est possible.

Suite au discours de Gary, j’ai décidé d’évincer le poisson et tous les produits issus des animaux.
A la maison, je serais donc végétalienne.
Flexitalienne, s’il faut créer un terme, par analogie au flexitarisme.

Je ne bois déjà plus de lait, j’ai remplacé par du lait de soja dans mes smoothies notamment. Les yaourts, pareil, je consomme ceux au soja, 4 par semaine.
Reste à remplacer la crème fraiche et les glaces. J’ai acheté de la crème de soja et du tofu soyeux. Et vive les sorbets.

Les œufs : je les prenais bio.
Ok.
Mais les poussins mâles broyés, triés en amont pour sélectionner les futures poules pondeuses … bio ou non, le fonctionnement est le même.
(et non, ce n’est pas une légende urbaine. Les mâles sont bien tués, car la souche de l’animal est différent des poulets de consommation. Ils grandissent moins vite donc sont moins intéressants financièrement. Article du journal l’Express.
Heureusement, je consomme rarement des biscuits, gâteaux ou cake. Je devrais pouvoir m’en passer. Fini aussi les shampoings aux œufs que je faisais jusqu’à maintenant.

Le miel : c’est du vomi. Ok. Pas ragoutant, mais d’un point de vue éthique, j’avoue que j’ai du mal à voir l’exploitation animale et la maltraitance engendrée.
Je vous laisse le soin de me prouver que j’ai tort.
En même temps, j’en utilise assez peu : dans les infusions pour le mal de gorge, et 1 cc dans mes soins capillaire, une fois par semaine. Et c’est un miel de bonne qualité (pas coupé au sucre, et de provenance francaise). Ici : des conseils pour bien choisir son miel.
Ce qui va m’être le plus difficile, c’est d’évincer le fromage.
Vous saviez qu’il y a une molécule qui s’approche de la morphine, dans le lait de vache ?
C’est pour inciter le veau à ne pas s’éloigner de la mère. Voila pourquoi on est tous plus ou moins accro aux fromages. Moi la première.
Dans ma coop bio, j’ai trouvé 2 types de « fauxmage » : une tartinade au soja (aromatisé au poivre, ou ail et fine herbe, ou curry …), et un simili mozzarella (compo : lait de riz/huile de coco, entre autre), vraiment tres très bon et texture vraiment approchante.
Il y a plein de recette de fromage végétaux, j’en reparlerai une autre fois.

Voila.
Donc végétalienne chez moi, et omnivore à l’extérieur.
Flexitalienne.
Sur mes 4 x 7 repas qui constituent ma semaine (oui, je prend un gouter ^^), je mange 1 fois en extérieur.
Je suis donc VGL à 95%.

Avant que des végétaliens prosélytiques et agressifs ne viennent me chauffer les oreilles (oui oui. La fameuse guéguerre), je suis fière de ces 95%.
Et non, je ne compte pas renoncer à mes 5 % d’omnivore.
Sans m’étendre car je l’ai fait dans mon article précédent, mais : respect pour mon entourage, gout pour ces aliments, peur de la frustration qui me ferait tout abandonner.
Je ne sais pas si mon flexitalisme est une phase transitoire vers le végétalisme, qui peut savoir de quoi demain sera fait ? Mais pour le moment cela me convient.

Donc.
Je reviendrais faire un bilan, peut-être dans 6 mois, peut-être dans un an.
Comment j’ai surmonté mes envies de fromage, si j’ai réussi à remplacer certains aliments au quotidien, mon ressenti.
Avec peut-être des menus, ou le récit d’une semaine chez une flexitalienne …

Une youtubeuse végétalienne, avec un discours plein de bon sens : https://www.youtube.com/watch?v=oAijZAeLIpU

Anya

rond hcrond fbrond inspilia

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25 réponses à “Je suis Flexitalienne (et … oui. Je viens d’inventer un mot).

  1. Pingback: Pourquoi je ne pourrais pas être végétarienne. (mais flexitarienne … pourquoi pas !) | EclectiK Girl·

  2. Merci Anya , pour cet article , et la vidéo qui va avec (mais que je n’ai pas pu commenter, les commentaires étant désactivés). Je me reconnais complètement dans tout ce que tu dis (y compris les variations de poids que tu décris dans ta vidéo). Je suis aussi à 90/95% végétalienne (les 5% sont ma part végétarienne 😉, car je craque encore, parfois, rarement, sur du fromage de chèvre ou de brebis), et je ne mange omnivore qu’à l’extérieur, quand je n’ai pas le choix de végétaliser ou « végétariser » ce que l’on me propose. J’y suis venue d’abord pour raisons de santé (je suis intolérante au lait et produits laitiers, en plus d’être sensible au gluten, et je digère plutôt mal la viande que je n’aime pas vraiment non plus), puis écologiques et enfin éthiques, dans cet ordre. Cela fait bientôt deux ans et chaque jour, je me sens bien et heureuse dans ce choix. Mais je suis loin du 100% parfait ! Qui peut vraiment s’en vanter ? Tu as fait un énorme chemin en peu de temps, félicitations à toi en tout cas !

    • Merci pour tes encouragements ! je vois qu’on mange un peu pareil toute les deux, mais qu’en plus, tu as ton intolérance au gluten, ce qui complique d’autant les choses !

      • Je dirais plus sensibilité au gluten que véritable intolérance, qui m’empêcherait de consommer tout aliment en contenant, je peux en prendre mais mieux vaut des quantités limitées, et éviter dans la mesure du possible dans mon cas. Mais oui, c’est vrai que c’est un élément à prendre en compte 😉

  3. Très intéressant comme article même si je n’ai pas encore regardé les vidéos par manque de temps.
    Mais je voudrais juste sortir une phrase que j’ai lu hier dans un livre : « si l’on respecte le mode de vie des autres, ils sont bien plus disposés à respecter le vôtre »
    Je trouve donc que tu fais bien de garder tes 5% d’omnivore et zut pour les pas contents!

    • C’est vrai qu’un discours construit, posé et réfléchi (comme celui de Gary Yourovsky ou Gilles Lartigot) aura bien plus d’impacts qu’une personne agressive qui cherche à t’imposer ses opinions à grand renfort de mépris …

  4. bravo !
    Bon pour le miel, pour moi il me suffit de penser qu’elles ne sont pas d’accord pour donner leur miel (elles le défendent bec-et-dard), pour me passer du peu que je prenais. Mais chacun son timing, le miel est souvent le dernier truc qui semble farfelu dans la logique végétalienne 😉

    • Il y a des personnes qui ne se font pas du tout piquer. Et techniquement, c’est une défense par rapport à la ruche, pour protéger la reine en cas de besoin. Pas pour le miel. 🙂

  5. Pas le temps de regarder les vidéos, mais je suis d’accord avec toi… Ces guéguerres sont usantes et stériles.
    Ce genre de sujet peut devenir (à table, le dimanche en famille) aussi critique que la politique.
    Chacun ses convictions. Enfant, j’étais végétarienne dans l’âme, mangeant juste un peu de viande blanche et de poisson pour avoir la paix.
    En devenant adulte, j’ai vite réalisé que ne pas boire d’alcool ET refuser la viande qu’on me propose à manger c’est trop à supporter pour mes hôtes. J’ai donc commencé à manger de la viande. J’ai même découvert que j’en appréciais certaines.
    Aujourd’hui, j’ai une famille et je cuisine de la viande… Mais pas à tous les repas!
    Et à mon fils qui refuse d’en manger, je lui propose davantage de légumes. Et quand chez ses grands parents, il refuse de même, je le défends. J’empêche les autres de tenter de le convaincre de manger une viande qu’il ne veut pas manger.
    Dans l’esprit des générations précédentes, la viande est indispensable à une croissance normale et une bonne santé. Quand on sait que mon parrain est éleveur, et mes grands parents avant lui :/
    Oui, la pression chez nous est énorme. Alors je dis oui aux flexi-régimes. Chacun fait comme il peut et comme il veut.
    Mais savoir pourquoi/comment on mange, les conséquences pour la nature, la santé… C’est un sujet délicat (car susceptible de bouleverser des croyances et des habitudes très ancrées) mais indispensable.

    • ton parcours est intéressant et ça rejoint ce que dit Gary Yourovsky a un moment donné : d’instinct, le nourrisson ou l’enfant se dirige naturellement vers les fruits et légumes, et non vers un steak ou un animal vivant ou mort. Le gout et l’accoutumance aux aliments carnés ne viennent qu’avec l’influence de l’entourage (« maaaange ta viande !!) et le conformisme de la societé. D’autant plus lorsque comme chez toi, la culture familiale est axée sur la consommation de viande, de part le métier des uns et des autres.

      Je pense sincerement que mangé a faible dose, 1 fois par semaine, pas plus, c’est aliment ne sont pas nocif. Le fait d’en manger moins permet aussi de mieux en apprécier le gout, et sa rareté devient une preuve de respect envers ces animaux morts pour notre palais.

      Oui, chacun fait ce qu’il veut, tout le monde a le droit d’évoluer, de reculer, de prendre le chemin qui lui convient,
      tout en respectant les autres et les convictions de chacun.

  6. Le miel.. c’est une catastrophe..

    Tout miel provenant d’Asie est en réalité du sucre (attention à la provenance donc).

    Les reines ont les ailes coupées (pour qu’elles restent dans la ruche assignée).

    Aux USA, ils tuent les abeilles pour récolter le miel (enfumées ou gazées), car il est plus rentable de faire venir de nouveaux essaims (importation d’un autre pays, en général la Chine qui préfère vendre sa production (ahhh l’argent encore et toujours) plutôt que de repeupler son pays qui n’en a plus une seule). Ils ne veulent pas les nourrir l’hiver (il faudrait laisser du miel, ou à défaut du sucre, mais ce n’est pas rentable alors ils tuent.. Il existe un film-reportage, mais j’ai perdu le lien.. (sur Arte peut-être..).

    Je te file quelques sites, mais tu ne manqueras pas d’en trouver facilement un peu partout sur le net :
    Assez complet : http://www.societevegane.fr/documentation/ethique/le-miel-cest-du-vol/
    Lecture plus rapide : http://crudivegan.com/que-penser-du-miel.html

    Ceci mis à part, merci pour l’article très instructif ! Je regarde la vidéo dans la journée.

  7. Bonjour,
    Je suis un peu surprise, meme si je salut votre effort et le fait de communiquer sur ce thème.
    Par contre, pouvez-vous changer le mot « flexitalienne » car c’est utilisé pour les personnes qui naviguent entre le végétaRisme et le végétaLisme.
    Même si vous mangez que 5% de produits animals, vous êtes donc flexitaRienne (et désolée, mais vous n’avez pas inventé ce terme, étant donné que je suis flexitaLienne depuis un petit moment) car vous avez une démarche particulière derrière, une étique tout ça tout ça, contrairement à un omnivore qui est content quand il mange 3 feuilles de salades dans l’année pour le respect des animaux.
    Les végétariens ont déjà des difficultés à ne pas avoir du poisson, du poulet ou de la charcutérie dans leur assiette quand ils demandent un plat végétarien (dans ce cas, on leur répond qu’ils sont végétaliens, alors que non, le poisson, le poulet et le cochon ne poussent pas dans les arbres), donc si on pouvait éviter de faire l’amalgame tout de suite entre les flexitaRiens et les flexitaLiens se serait super (me voit déjà dire que je suis flexitaLienne et qu’on me donne de la viande sous prétexte que je suis au resto et pas chez moi!)
    Je vous encourage en tout cas dans votre démarche, félicitation!

    • Bonjour,
      Tout d’abord, merci pour vos félicitations et vos encouragements.
      C’est ce dont on a besoin lorsqu’en 1 mois de temps, on passe d’omnivore a quasi végétalienne.

      Ensuite, je suis navrée si j’ai eu l’air de brouiller les pistes et les définitions, et si d’après vous, mon humble article risque de compliquer votre quotidien, au restaurant notamment. Même si je doute que des restaurateurs lisent mon blog ^^

      Toutefois, j’ai fait mes petites recherches avant de trouver un titre a mon article.
      Et lorsqu’on écrit « flexitalisme » dans un moteur de recherche, qu’il n’y a que 2 pages de résultat …
      que sur un forum, une fille se dit flexitalienne parcequ’elle mange encore des œufs (pour moi, c’est ovo-végétarien, mais bon, on ne va pas jouer sur les mots),
      sur un autre site, on lit que pour définir un régime capitaliste souple, on pourrait employer le terme de flexitalisme …
      qu’une autre personne se dit flexitalienne car elle mange végétarien chez elle, et végétalien à l’extérieur …
      Alors je crois qu’on peut dire qu’il n’existe pas de définition arrêtée pour les termes flexitarien (car certain s’en réclament alors qu’il mange de la viande 3 repas par semaine) et flexitalien. Simplement parceque ce sont des néologismes très récents, sur lesquels chacun y met ce qu’il veut.
      Donc, désolée mais non, je ne changerais pas l’intitulé de ma démarche.
      Car a vous écouter, je devrais me considérer comme flexitarienne.
      Mais sincèrement, entre un flexitarien qui chez lui, mange des œufs, du fromage, du miel, du beurre…) et celui qui exclus tous ces aliments … sérieusement, y’a une sacrée différence, non ?
      Je veux dire, l’effort fourni (dans le changement d’habitude) est considérablement plus important.

      Halalaa, la guerre des mots…

      Par contre, sérieux ?
      Avoir de la charcuterie et du poulet lorsqu’on demande un plat végétarien ? Ca doit etre super agaçant !! A croire que les gens oublient de quoi est fait un filet de poulet. Comme si le produit était totalement « désincarné ».
      La dernière fois que je suis allée au resto, c’était un italien. J’ai juste demandé un plat de pâtes, mais sans le jambon. Ca n’a pas posé de soucis, et je pense même que ca l’arrangeait, car pour le même prix payé par le client, le cout de revient du plat chute considérablement.

  8. Si c’est bien le tableau auquel je crois (tu devrais noter tes sources, ça serait plus utile ^^) il est assez biaisé. Je suis également intéressé de savoir d’où vient cette affirmation sur le fromage qui nous rendrait « accro » (après recherches, certaines molécules du fromage sont transformées en molécules opiacées mais le lait n’en contient pas). Le lien qui suit « débunke » ledit tableau et propose une anatomie comparée entre singes (vu qu’aux dernières nouvelles nous tenons plus d’eux que de n’importe quel animal végétarien ^^): http://vitalitepaleo.com/un-peu-de-vraie-anatomie-comparee/

    Pour ce qui est du miel qui n’est « que du vomi », ça me rappelle un souvenir, où un gamin dit qu’il ne voulait pas manger de la langue de bœuf (parce-que ça vient de la bouche d’un animal) et qu’il préférait les œufs (on sait d’où la poule le pond, n’est-ce-pas? ^^). Je te passe le lien d’un apiculteur végétarien, qui a répondu aux affirmations répandues par le site VegActu: http://cabanedetellus.free.fr/Pdf/Trois_fausses_raisons_de_ne_pas_manger_de_miel.pdf

  9. Comme je te comprends, c’est marrant moi aussi j’ai écrit un article sur être flexitalienne il y a peu. Après une diète sans produits animaux, la vision de la conférence de Gary et le documentaire earthlings, je voulais aussi avancer un peu! Quelques mois plus tard, je peux dire que ça avance bien. De laitier il ne me reste que le fromage, que je consomme en exterieur car en voyage c’est parfois difficile, et sinon toujours les oeufs et le miel d’une productrice locale et bio ( bien que dernièrement j’ai consommé un peu plus d’oeufs que la normale et pas forcément bio par manque de choix sur la route). Aussi, c’est que si je n’ai pas acces à une autre bonne source de protéine, ce qui est parfois le cas en vadrouille, et bien je suis flexible ;). De même si je ne trouve pas de legumes bio, car le but n’est pas de m’intoxiquer de pesticides. Parfois le choix est dur! Bravo pour tes 95%! 🙂
    Si ça t’intéresse, voici mon article: http://planetaddict.com/devenir-flexitalienne/

    • Merci ! je suis contente de n’etre pas la seule a avoir « fabriqué » ce mot ^^
      C’est vrai que l’aspect production/consommation locale a son importance.
      Le fait d’être souvent en vadrouille comme toi ne simplifie pas les choses, par rapport a moi qui suit très sédentaire… Je file lire ton article ^^

  10. Je crois que dans n’importe quel groupe il y a des rageux qui pensent beaucoup trop à critiquer plutôt qu’à être positifs (ou à juste s’occuper de leurs fesses), donc ceux qui font la « vegan police » comme on dit, il vaut mieux les ignorer.
    Bonne continuation en tout cas ! 🙂

  11. ah non je suis idiote ce n’est pas cet article que j’avais lu mais il est dans mes favoris dans le dossier « moi bio » qui englobe tout plein de trucs pas bêtes ^^
    Je me remet en question mais il est hors de question pour moi d’attaquer les autres xvores, chacun fait comme il le sent
    gros bisous

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